La SNCF va prendre 20% de l'opérateur italien NTV

[Invité]

La SNCF annonce son intention de prendre une participation de 20% dans le capital de la compagnie ferroviaire italienne privée Nuovo Trasporto Viaggiatori (NTV), une stratégie destinée à conforter les positions du groupe français dans la grande vitesse sur rail.

"En nous choisissant comme partenaire industriel, NTV a considéré que nous étions en mesure de leur apporter le meilleur de notre savoir-faire dans le domaine", a déclaré Guillaume Pepy, président de la SNCF, au cours d'une conférence de presse.

Le dirigeant a rappelé que son groupe voulait participer au développement du trafic européen de la grande vitesse dans les années à venir: "nous allons collaborer dans la distribution, la politique tarifaire et le yield management avec NTV, c'est un accord sur le service et sur le capital mais cette stratégie sera déployée dans d'autres pays avec d'autres opérateurs."

"En ces temps de crise financière, il est important de nouer des partenariats européens", a de son côté plaidé Luca di Montezemolo, président de NTV.

Les deux présidents ont refusé de communiquer les détails financiers de la montée au capital de la SNCF.

Les Echos ont rapporté jeudi que la transaction était estimée autour de 80 millions d'euros. Le président de la SNCF a toutefois indiqué que le résultat net 2007 de la SNCF (657 millions d'euros) permettait "largement" l'opération.

Interrogés sur la possibilité éventuelle pour le groupe français de relever sa participation, Guillaume Pepy et Luca di Montezemolo ont répondu que ce scénario pouvait être envisagé mais qu'il devrait recevoir l'approbation du gouvernement italien.

SE PRÉPARER À LA CONCURRENCE

La SNCF a affronté la Deutsche Bahn sur le dossier NTV. Avec en perspective l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de passagers au sein de l'Union européenne sur les lignes internationales prévue pour 2010, les opérateurs du Vieux continent se préparent à un mouvement de consolidation.

NTV a été le premier opérateur privé à solliciter, fin 2006, une licence pour le transport de passagers sur rails en Italie, pays où la concurrence est déjà possible sur les lignes intérieures. La société, qui devrait démarrer ces opérations en 2011, vise une part de marché de 20% sur le trafic à grande vitesse d'ici à 2015, et viendra chasser sur les terres de l'opérateur historique Trenitalia, notamment sur la ligne Milan-Rome.

Pour assurer son activité, NTV a passé en janvier une commande de 25 rames du train à très grande vitesse AGV au constructeur français Alstom, un investissement de 650 millions d'euros. (ARIS (Reuters) )-

[Alex 25531]

Ben merci Hélène pour les infos c'est sympa.
Alexandre

[Invité]

De rien...Je fais juste comme le chien...Je rapporte le journal...

[rail cassé]

C'est très bien Mister PEPY prédispose la SNCF à l'ouverture du marché voyageur, mais après ??? ou en attendant????? Il reste à ce jour de grandes zones d'ombres sur l'avenir des cheminots de la SNCF, mais pour l'instant pas de réponses de la direction, elle est trop occuper à acheter.

[Invité]

Il y en a qui y pensent...

http://www.lesechos.fr/info/service/4783077.htm?xtor=RSS-2056

[rail cassé]

salut Hélène, j'suis au jus pour cela aussi.
Le paradox, depuis 1997 et la création de RFF, syndicats, assos d'usagers n'ont cessé de dénoncer cet état de fait qui mène à la régrétion de l'état du réseau.
jusqu'à il n'y a pas longtemps, gouvernements et tous les politiques du transports nous ( et oui, aussi syndicaliste à mes heures ) rigolais au nez. Aujourd'hui, ils vont ( peut être ) appliquer les revendications des uns et des autres, mais dans un contexte qui mettra encore un peu plus à mal le statut des cheminots ( qui ne resemble plus à rien, si ce n'est la carte de transport ) et dégresser fortement les effectifs.
De plus, le job ne sera fait qu'à moitié, car RRF existera toujours pour la gestion du reste l'infrastructure
( notament l'entretien ), et si l'état ( qui n'a jamais payé la construction des premières constructions de lignes TGV ) ne reprend pas à sa charge la dette de RFF ( hérité de la SNCF ) rien ne changera et l'état du réseau ne sera pas amélioré.

Dans ce rapport, le doux mélange des genres est de mise, le sénateur doit confondre " état du réseau " et " libre concurance " car ce qu'il propose ( et qui sera réellement retenu ) c'est la création d'une nouvelle entité s'occupant de l'atribution des sillons et de l'infra transport, soit disant en toute transparance, mais 100% filliale SNCF.
Pour l'entretient de l'infrastructure, bien ma foix, ce n'est pas ce qu'il propose qui va changer les choses. Si faire faire les menus travaux directement par RFF. Wouarf, quelle bonne blague.

Et c'est encore le voyageur qui trinquera ( prix du billet et les retards )

[Invité]

De toute façon, c'est toujours (remplacer par la formule adéquate selon les cas ) le voyageur, le contribuable, l'assuré, le client de la banque, le client du magasin qui paye...Mais ceci est un autre débat..

[rail cassé]

Oui, tu as raison, c'est un autre débat, certe, mais tellement actuel.

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